Humour commercial : Dans le monde impitoyable de la vente, il y a des jours où même les meilleurs commerciaux se retrouvent sans voix. C’est exactement ce qui est arrivé à Frank ‘Parole de Vente’ Johnson, un vétéran charismatique de la vente qui, hier, a laissé son talent bien rangé quelque part entre la cafetière et le stylo encre dans la poche de sa chemise.
Tout a commencé de manière prometteuse pour Frank lorsqu’il a pénétré dans le bureau de son client potentiel, les yeux brillants de confiance et la mâchoire bien serrée. Il était prêt à décocher ses phrases de vente foudroyantes, prêt à transformer n’importe quel « non » en un « oui » triomphant. Mais une fois qu’il a ouvert la bouche, c’était comme si son cerveau avait décidé de prendre une pause sabbatique spontanée.
« Bonjour… euh… Monsieur… euh… Smith ? » bafouilla-t-il, faisant une pause pour regarder son carnet de notes d’un air perplexe. « Je suis là pour… euh… parler de notre produit révolutionnaire… qui, euh… fait quelque chose… d’utile. »
M. Smith, un homme d’affaires impitoyable avec un regard qui aurait pu figer un café instantané, arqua un sourcil avec suspicion. « Eh bien, mon ami, que vendez-vous exactement ? » exigea-t-il d’un ton aussi froid que la banquise arctique.
Frank se gratta la tête, cherchant désespérément des fragments de sa méthode de vente bien-aimée. Il pouvait sentir la sueur perlant sur son front, une sensation qui lui rappelait étrangement le stress de son premier rencard au collège. « Vous voyez… notre produit est… en quelque sorte… le nec plus ultra de la technologie de pointe. Il fait tout… sauf le petit-déjeuner. »
M. Smith sourit de manière énigmatique, une lueur de divertissement brillant dans ses yeux. « Alors, vous vendez essentiellement… du vent ? »
Frank se figea, son visage prenant parfois la couleur d’un homard fraîchement cuit. « Pas exactement du vent… mais peut-être un peu d’air frais ? »
La réunion se termina avec des poignées de main cordiales, mais Frank savait que sa carrière de vendeur avait atteint un point bas inattendu. Sur le chemin du retour, il se mit à réfléchir à toutes les formules de vente qu’il avait passées en revue maintes et maintes fois. Il s’était toujours vanté d’avoir la mémoire d’un éléphant, mais peut-être qu’il devait dorénavant se contenter de la mémoire d’un poisson rouge.
Alors que le soleil se couchait sur sa journée chaotique, Frank se jura de se cramponner à son manuel de vente comme s’il s’agissait de sa planche de salut. Après tout, il n’y avait qu’une seule façon de vendre du vent sans paraître complètement sans souffle – se rappeler de ne jamais sous-estimer le pouvoir d’un discours bien préparé, même s’il faut le réciter mot pour mot .